ISSU DE SOI
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Ah, le plaisir de la chasse…
D’abord, trouver LE coin idéal, se fondre dans le décor, se transformer par mimétisme en « rassurance », en invisible, en insoupçonnable, devenir un figé imperceptible qui ne sera repéré que par l’inéluctable.
Soudain, un inconnu vous offre des veines.
Existe-t-il quelque chose qui pourrait assombrir le plaisir, les excitations de l’affût, de la surprise de la proie, de l’abandon de celle-ci devant l’inexorabilité ?
Malgré tous ces jours de disette vécus à sauter de blogs insipides en blogs insignifiants, La Tique ne s’imagine pas une seconde se passer de cet excitation qu’est la chasse.
Et là, toute gavée de sa dernière victime, La Tique, repue, limite en RTT (Repose Toi la Tique) se voit titillée par un adepte de Léopold Von Sacher-Masoch se vantant d’être insensible à la douleur tout en prônant bannière de ne pas le croire (La croire et la bannière)
Le croyez-vous ?
Ah, Cédric, porteur de frustrations, priveur d’excitations…
Etes-vous conscient de la malséance de venir soumis face au chasseur ?
D’un bond, du blog des Pestes qui Taclent, il fut aisé de poser ses pattes sur la peau de votre espace au sein duquel vous siégez, offert, impatient, surplombant ce qui semblait n’être qu’un désert nocturne.
Là, La Tique se demande si elle a bien fait de s’aventurer par ici, le noir, le désert et un maso insensible, tout ça respire le piège.
Serait-elle devenue gibier ?
Les conditionnements prirent immédiatement le dessus. Trouver un endroit à plusieurs sorties, s’immobiliser, se fondre et attendre la certitude de l’absence de danger.
Observer d’abord ces étranges lumières douces qui tentent de se détacher du fond obscur, laisser s’habituer le scutum aux variations lumineuses.
Tout en surveillant les mouvements du Cédric qui avait revêtu une tête de smiley clin-d’œil, La Tique commença à déchiffrer ces luminosités.
Une petite phrase, sympa.
Une seconde, m’ouais, ça passe.
Encore une, La Tique sourit.
Pis une autre, encore et encore…
Cédrix, que nos ancêtres les gros doigts auraient appelé le Barde Prolix et que nos jeunes surnommeraient Barde Simpson.
Cédrix, dont on pourrait dire que les coups de fouet revigorent aussi les neurones.
Ben Cédrix, une fois habitué à votre univers, on se dit que venir ici, de temps en temps boire cet encre ne serait pas une mauvaise idée pour se changer les idées, pour réaliser que faire court n’est pas si aisé et que l’essentiel reste dans le condensé (Chose que ne sait pas faire La Tique)
Sur ce, pour revenir, il faut repartir.
Mais aujourd’hui, c’est jour de fête, alors, avant de se tirer, La Tique va faire appel à ses synapses et vous offrir, cher Cédric, quelques petits cadeaux improvisés.
-« Quelqu’un qui cherche à savoir l’heure par peur d’être en retard, perd du temps. »
-« Un pédicure et une manucure ont fait des pieds et des mains pour vernir leur union »
-« Les gens d’honneur ne sont pas légion »
-« Quand on est une graine de voyou, il ne faut pas s’étonner de se faire planter »
Voilà, c'est pour vous, pour d’éventuels jours de disette (ce qui serait étonnant) et vous remercier de votre accueil sur votre espace.