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La tique est là...

9 juillet 2012

PSYCHOACTIF

Christophe André

 

 

http://psychoactif.blogspot.fr/

 

Mais bon sang, il est où , maintenant ce foutu bureau ?!

Avec sa manie d'en changer tous les jours, je perds un temps fou à chercher ce docteur. Remarquez, perdre un temps fou dans un asile psychiatrique, c'est pas non plus ce que nous trouverons de plus étrange.

C'est sans doute le bon étage, voyons voir, Dr JIVAGO, Dr JUSTICE, Dr HOUSE, Dr QUINN, Dr SHEPERD, Dr WATSON, Dr ROUGON, Dr ANDRE Christian pour les autographes, demandez à l'accueil...

Ah, le voilà !

TOC TOC !

- " Bonjour docteur, Pourdieu, quel capharnaüm ! Où êtes-vous docteur  ? "

-"Juste là, infirmière LATIQUE, derrière les cartons d'invendus de mes seize ouvrages" Slurp " Et à côté des articles de presses et autres vidéos me concernant"  ajoutant  "Suivez les traces de bave, ça devrait aller plus vite" Slurp.

-"Euh, docteur, c'est à propos du groupe d'expression libre, celui du lundi 18h00, avec le groupe 1"

-"C'est dans moins de 10 minutes, si j'en crois ma ROLEX" Sluuurp "Il y a un problème ?"

-"Ben, c'est à dire, avec tous les autres groupes, je m'en sors bien, mais celui-là, il va me rendre folle"

-"C'est pas grave, je vous promets de vous intégrer dans ce fameux  groupe si je suis obligé de vous interner"

-"Ouais, mais vous aussi, avec votre façon d'aborder la psychanalyse !"

-"Comment ça ?" " Qu'est-ce qu'elle a ma façon d'aborder la psychanalyse ?"

-"Au début, j'avais trouvé ça original votre nouvelle approche, et je me suis dit que ça allait être tranquille de suivre les patients intéressés par la Psycho-Carambar"

-"La Psycho-Carambar dont je revendique la paternité" Sluuuuurp "est à la guérison du névrotisme ce que le suppositoire à la glycérine fut à la réadaptation du transit, la renaissance d'un domaine qui avait atteint une saturation que l'on disait définitive"

-"Hein ?"

-"Sans vous rabâcher la méthode, l'association du Fortune Cookies, du Yi King et de mon admirable et profonde connaissance du cerveau humain" Sluuurp "font de la Psycho-carambar, La Psychanalyse moderne et définitive"

-"Mais..."

-"Imaginez, Infirmière LATIQUE, vous êtes chez vous, seule, une question existentielle vous transperce, euh, traverse votre esprit, enfin, vous titille un neurone. Vous risquez de vous perdre, de vous égarer dans des chemins obscures,  surtout pour un cerveau qui n'a pas mes capacités" Sluuuurp "Prenez un Psycho-Carambar, et tout en laissant la chaleur du caramel apaiser votre physique, lisez la phrase que votre serviteur aura pris soin d'imprimer sur le verso de l'emballage" Tout en resserrant sa cravate, Le docteur ANDRE ajouta "Chaque phrase est parfaite puisqu'elle est de moi" Sluuurp "et vous guidera vers le repos de l'être, de l'âme, du soi, du ça, de l'égo"

-"D'accord, mais je..."

-"Il est 17h55, descendez tout de suite gérer le groupe 1 !" "Sinon, c'est DEHOOOORS !!!!"

-"Je pourrais passer vous voir après ?"

-"DEHOOOORS !!!!"

 

Foutredieu, ils sont déjà tous là !

Pour les autres groupes, il faut rameuter large, faire intervenir les intervenants, se faire aider par les aides soignants, réquisitionner les internes. Avec un peu de chance, l'heure d'expression libre n'a qu'une durée de 20 minutes

Mais avec le groupe 1, à 18H00, tous les lundis, les 12 membres sont déjà  installés, les fesses aplaties sur les chaises, les jambes serrées, les mains aux doigts entrelacés posées dessus, les yeux fugaces et la salive aux commissures.

Procéder par ordre, d'abord l'appel, puis la phrase Psycho-Carambar et une heure à subir en souriant.

OPHELIA, celle la, complètement victime de grandes pressions familiales." Présente !"

ANONYME, frustré et humiliée par ses parents quand elle était enfant. D'un côté, si elle était comme ça petite, je comprends les parents. Savoir qui a commencé..." Présente !"

???., Alors, elle, elle se la joue psy et américaine, insupportable..." Présente !"

ALICIA, Chez elle, il n'y en a que pour le docteur ANDRE ! et gnagnani et gnagnana. Je la giflerai certainement avent la fin de la séance." Présente !"

AUTRE, c'est la timide du groupe, une petite phrase de temps en temps, mais toujours caustique. Elle n'a rien à faire ici, je pense qu'elle vient juste pour s'occuper." Présente !"

AZRAELLE, la névrosée, que des phrases courtes, rapides, enchaînées qui se terminent par le mot "tuer" et qui contiennent le mot "peur". Ca devrait être la première pendue du groupe." Présente !"

JULES, lui, il se la pète intello, bobo, il est contre la peine de mort des végétaux mais pour la fin du monde pour ne pas mourir tout seul. Lui, il a toute sa place dans cet établissement." Présent !"

DIGNE DU BONHEUR, Parle beaucoup pour ne rien dire tout en étant d'accord avec tout le monde. Exténuante." Présente !"

PHILIPPE 2012, Etudiant en 1968, mais du côté des barricades qui faisait face aux étudiants en colère. Ingénieur en je-ne-sais-quoi, parce qu'il a lu Jules VERNE quand il était petit. Mais il est obligé de mettre l'année derrière son prénom pour se souvenir de "quand qu'on est". "Présent !"

ANONYME 2, Là, pas de causticité, il est juste présent pour se foutre de la gueule de tout le monde. Il a au moins le mérite de lancer les débats. "Présent !"

SABINE M, celle qui s'autocensure, je dis un truc tout doucement et je me supprime le commentaire. Comme ça, personne ne sait, nananananéreuh. "Présente !"

VEROO, l'hystérique du groupe 1, avec des phrases qu'elle complique en mettant des pauses un peu partout, un peu trop et toujours placées de manières incongrues. Ben tiens, je la giflerais bien celle-là aussi. "Présente !"

Voilà pour ce noyau dur du groupe 1 du lundi 18H00.

La phrase Psycho-Carambar maintenant, "Alors il faut juste choisir de faire sortir les idées dans le calme".

Il vous reste 50 minutes...

 

TOC TOC !

- " Bonjour docteur, vous êtes toujours là ? "

-"Juste là, infirmière LATIQUE, derrière les cartons d'invendus de mes seize ouvrages" Slurp " Et à côté des articles de presses et autres vidéos me concernant"  ajoutant  "Suivez les traces de bave, ça devrait aller plus vite" Slurp.

-"Oui, je sais, je sais"

-"Alors, comment s'est passé cet heure avec le groupe 1 ?"

Gardant pour elle les deux baffes administrées aux deux hystéro-schizo, La Tique arbora son plus beau sourire.

-"C'était juste pour vous féliciter de votre interview de TELEMATIN samedi dernier, vous avez bavé avec grande justesse docteur, comme toujours"

-"Grand merci" Sluuuuuurp "je sais, j'étais parfait"

-"A lundi prochain"

-"A lundi"

 

 

 

 

 

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4 juillet 2012

Pakounta et Orangamer

Pakounta

http://orangamer.wordpress.com/

 

 

 « Pfff Pfff » deux aspirations

Un bond à gauche.

« Pfff Pfff » deux expirations

Un bond à droite.

« Pfff Pfff » deux aspirations

Un bond en face.

« Pfff Pfff » deux expirations

Un bond sur place.

 

Devant moi, le néant, le vide, le rien. Même pas l’impasse qui oppose une matière résistante au désir d’avancer, juste l’absence de possibilités d’accès, de probabilités de circulations ou de vraisemblances de déplacements.

Une carence de données occasionnée probablement par des conflits d’octets mal réveillés, de bits récalcitrants, d’un microbe « BillGatien »  qui trouverait remède avec la version 2.0 d’une quelconque application gratuite qui apportera ensuite un désaccord avec votre système d’exploitation actuel rendant l’achat d’un nouvel ordinateur récent apaisant.

En résumé, le dernier bond, sur place, évita à La Tique une  « A Fatal Error xx0002999» tout en la laissant dos à ces horreurs qu’elle fuyait à grands sauts.

 

Derrière La Tique, les charniers, d’Afrique, d’Europe, d’Asie, des deux Amériques. Par ci, par là, des membres tutsis, des restes juifs, des cendres tibétaines, des dents chrétiennes, des mains musulmanes, des os russes, polonais, allemands, français, espagnols, cambodgiens, vietnamiens, algériens, tunisiens, syriens, apaches, hurons, incas, mayas… (Liste non exhaustive) jusqu’à ceux du petit Abel que l’on peut qualifier de première victime d’un génocide, puisqu’à l’époque, il devait représenter à lui tout seul, un quart de la population mondiale (L’équivalent de la disparition d’environ 1,8 milliard d’être humain si un des descendants de Caïn avait dans l’idée d’imiter l’exploit de son ancêtre)

 

Voilà la situation dans laquelle se trouvait La Tique, le choix entre un néant fatal et la déambulation au milieu des charniers, qui, selon Pakounta, le prochain hôte de votre serviteur devrait avoisiner les huit milliards de morts.

Cette dernière phrase laissera au lecteur la présomption d’une troisième solution. La mention d’un nouvel hôte impliquant un  nouvel espace qui permettra à La Tique de ne plus avoir le choix entre la peste et le choléra.

Quel plaisir d’avoir des ou au moins un lecteur(s) affûté(s), puisque, effectivement, avant d’avoir envisagé la moindre option, des claquements de ferraille se firent entendre dans toute cette blogosphère périmée. Une fois la surprise passée, les bruits furent traduits comme étant des déclenchements d’ouvertures de serrures de sécurité. Des centaines de verrous libérés, ouvrant un carré de lumière froide au milieu de ce rien déjà pas chaud.

Sourire de La Tique, ni peste, ni choléra. Que voilà un hôte suffisamment courtois pour ne point laisser un être dans la désespérance d’un choix aussi peu plaisant que celui qui m’était alloué.

 

Pakounta se présenta, un peu sèchement, me laissa dans un sas couvert d’électrodes, d’appareils enregistreurs, analyseurs, bruyants et clignotants.

« Bonjour, je m’appelle HAL 9000»

Nan, j’déconne bien sûr, il n’y a pas assez de dérision ici pour un petit gag, même aussi léger que celui-ci.

-« Merci de ne pas bouger et de répondre aux questions » déclara mon hôte.

-« Vous êtes juive, musulmane, catholique, bouddhiste, orthodoxe, raélienne, arabe, asiatique, indienne, fasciste, franquiste, mussolinienne, française, suisse, flamande, vichyssoise, hollandaise ? »

-« Euh… »

-« Répondez et ne bougez pas, on va mesurer votre nez, étudier votre sexualité, scruter dans vos poils, fouiller vos poches »

-« Euh… »

 Taisez-vous ! J’ai les résultats de votre analyse, j’ai le regret de vous annoncer que vous êtes …une… tique ?! »

Et là, le petit Pakounta sembla un peu perturbé. On sentait que cette information n’était pas forcément compatible avec une décision d’accueil, même à titre provisoire.

Comment rejeter cet être vivant pour ce qu’il est et comment l’accueillir pour ce qu’il n’est pas ?

Puis, la décision.

-« Dans ma grande bonté, qui reflète la somme de tous mes conditionnements, j’ai le plaisir de vous annoncer l’octroi, à titre bienveillant, d’un permis de séjour temporaire avec une période probatoire de 24 heures pendant laquelle vous devrez prouver votre désir d’intégration  et l’acceptation de toutes mes peurs, craintes, frayeurs et autres inquiétudes de l’autre. » et, rajouta « Veuillez prendre connaissance de la constitution d’Orangamer, initiales sur chacune de pages, lu et approuvé, date et signature sur la dernière »

 

Alors, armée d’un stylo, La Tique feuilleta la brochure d’accueil d’Orangamer.

Les charniers traversés, que La Tique voulait fuir, semblèrent alors trouver légitimités dans les phrases, les photos, les messages dont Pakounta parsème son état de droit. A vouloir dénoncer crimes et culpabilités en se présentant comme la blanche justice, à se positionner comme étant le détenteur d’un humanisme inconcevable pour les autres races, à masquer les affections existantes pour ne seriner que les maux, nous cloisonnons des univers, érigeons des murs, cultivons les méconnaissance de l’autre et donc la peur.

Voilà les ingrédients pour de nouveaux ossuaires.

 

Pendant que les centaines de pennes s’enclenchaient dans les serrures du blockhaus, La Tique, soulagée d’être sortie de ce confinement malsain, se trouva toute heureuse d’avoir une décision humaine à prendre, la peste ou le cholera ?

 

 

 

 

28 juin 2012

BETTINA : FICTIONS et FRICTIONS

Bettina

 

 

http://bettina.unblog.fr/

Allez, encore quelques minutes et ce sont les vacances. Terminé l’usine, le pompage des vaches condamnées. Pendant deux semaines, je passerai mon temps libre à siroter des groupes sanguins issus d’animaux rares, d’humains remarquables. Pendant cette quinzaine, j’essaierai d’oublier tous ces bovins que je dois vider à grandes lampées dans un temps imparti.

Allez, encore quelques secondes et La Tique prendra des vacances.

Cette année, la Tique a fait confiance à Unblog-France, société sérieuse qui permet, par des offres complètes de profiter de séjours tout compris à moindre coût. Sur les conseils de poux potes, j’ai pris le forfait Bettina avec pension complète.

 

 Quelques sauts plus tard, avec une pause toutes les deux minutes pour éviter les accidents occasionnés par la fatigue, me voilà arrivé à destination. Pleins d’arbres avec un fond montagneux.  Le décor est plaisant et donne une bonne première impression.

Un panneau « ACCUEIL » me fait de grands signes, ne tardons pas à aller s’enregistrer et profitons au plus tôt de ce bucolique blog. 

« Bienvenue à toutes et à tous ! Vous êtes sur le blog de Bettina.»

Ca c’est de l’accueil, grands sourires de La Tique, toute contente de trouver un endroit où le présage de bons moments est évident.

Et là, tout de suite après, tel Shiva, un poulpe, un mutant, mon hôte se mit à agiter des tas de bras terminés par des mains et des index, pour me montrer des directions différentes.

« Là-bas, j’ai enregistré… »

« Là, j’écris… »

« Là, j’auto-publie… »

« Là, je me consacre… »

« A 13 ans, je tenais un journal …» J’allais lui dire qu’à deux mois, je savais tenir mon hochet, mais je n’ai pas eu le temps.

« J’ai deux passions, Le chant, art lyrique, jazz, et l’écriture…» Euh, comptant sur mes pattes, « ça fait quatre, non ? »

Pas de réponse.

Et, « n’oubliez pas de passer à la boutique »

 

La Tique laissa son hôte soliloquer avec une énergie rare, termina elle-même les formalités d’enregistrement et s’en alla visiter cet étrange espace multidirectionnel. La voix de bettina résonnait et déraisonnait encore dans les ruelles chargées du blog.

Devant l’immensité du lieu, La Tique, consciente qu’elle n’aura pas assez de deux semaines pour tout photographier, pris la décision de ne rapporter qu’un souvenir  de chaque recoin du camping.

Prendre en premier la rue « Qui suis-je ? » On apprend que Bettina est une rebelle, qu’un jour, lasse d’être silencieuse en même temps que consciente de la marche ambigüe du monde, elle décide d’expulser le trop plein en nous conseillant de faire pareil, c'est-à-dire, de se vider. « …j’expulse le trop plein, je me vide. Vous verrez, faites pareil, ça soigne, ça réconcilie avec la vie, …»

D’accord, se vider. Cherchons les toilettes.

Prendre direction « Politique » Là, Bettina a l’idée qui manquait à tous les gouvernements successifs. Que diantre, n’ont-ils pas compris qu’un ministère confié à mon hôte aurait sans doute suffit à épargner à l’Europe tous ces désagréments. « Les vieux de la vieille, les presque déjà morts, bougez-vous! » Idée de génie, qui permettrait de relancer l’industrie par la fabrication en masse de déambulateurs. Qui boosterait la recherche médicale, en permettant aux services de soins palliatifs de rendre les agonisants encore efficaces. Relancer l’industrie et favoriser la recherche, voilà les deux mamelles de Bettina.

Tiens, l’impasse « Poétique »  En sous-titre, «Ecrire (épisode 4)… le Goncourt paraît si loin » C’est vrai. Bon, de toute façon, c’est une impasse, bifurquons.

Un bâtiment avec une banderole « mes chansons »

« Yolande a épousé un faux mage Haïtien

Tout le pays l’appelle

Le faux mage de Yolande

Comme dit un ami russe,

Ce qu’il a du goût, « da! »

Car il est comme un roc,

Fort et intelligent

Refrain

Très mince, terre-à-terre

Dire qu’elle était grue, hier… etc., etc.

Copyright Bettina »

Merci  de respecter le copyright,  le travail d’autrui et ne pas chercher à se faire de l’argent ou retirer quelques gloires en volant ce poème. Bon, où est la sortie ?

Passage de « Humeurs » Grosse indignation de l’administratrice de ce lieu ! La civilisation s’éteint peut-on lire en titre. Puis, tout de suite après, en fait la première phrase qui est censée nous donner l’espoir,  le remède à cette probable extinction, c’est « N’est-il pas urgent de donner la pilule à toutes les femmes du monde » ?????  Ben, oui, ça ira plus vite. Après tout, ce sont les mouflets qui retardent la disparition de l’humain…

 

« Alors, ce séjour s’est bien passé ? » me demande Bettina

????!!!!!! ????

Non ! La fin des vacances ? Déjà ?

« Et oui ! » entendis-je dire, « Ici, le temps défile plus vite, c’est un monde parallèle et équilatéral tout en étant bitextile » « Je fais un peu de couture, également » précise-t-elle  devant mon étonnement du bitextile.

Alors vite, tout en faisant ses bagages, La Tique pris quelques dernières photos souvenirs.

« Galéjades » En parlant des proxénètes, « Soyez aimables et vous serez aimés! »

« Divers » pour soutenir la révolution tunisienne, pour sécuriser les manifestations, LA solution était là : « Je crois que les femmes auraient intérêt à emmener leurs enfants avec elles pour éviter les tirs » Si, promis. Bettina connaît certainement très bien les militaires tunisiens. Ils ne tireraient jamais sur un enfant ! Allons, voyons !!! Une femme, sûrement, mais pas un tout petit ! Euh, pas trop petit quand même, Il faut que le bouclier protège au moins toutes les parties vitales de la femme.

« Enigme poétique» En titre, « Que me veut l’écriture ?… » Peut-être que « Pourquoi l’écriture m’en veut-elle ?... »  Serait plus adapté ?

 

Allez, faut y aller, sinon, j’en serais pour un supplément…

« Le jour où l’on commence à accepter la vérité sur soi, on devient ce que j’appelle un être libre. »

C’est la dernière phrase que La Tique a pu lire en quittant  « Fictions et Frictions »

Restez fidèle à cette devise, bettina, vous êtes un être libre, maintenant.

 

Bon, j’ai deux ou trois choses à dire à mes poux potes moi…

 

 

 

 

 

 

 

25 juin 2012

LA VIE EN SOI

vieensoi

 

 

 

http://la.vie.en.soi.over-blog.com

 

Le lendemain des accords d’Evian, le 19 mars 1962, le cessez-le feu fut mis en place dans cette région qui allait redevenir un pays libéré de la colonisation française, l’Algérie.

Mais, ce ne fut pas l’événement le plus important de ce mois de … mars (Petite bluette pour Hubert)

 

Non, l’évènement le plus important de ce mois là et de cette année ci, fut la naissance de Gilles, dix huit jours plus tôt. Un bébé au destin hors normes poussait ses premiers glapissements ou gémissements,  vagissements ? Je n’arrive jamais à me souvenir des cris d’animaux ! Le chien aboie, le chat miaule, la fourmi croonde et le bébé glapit, gémit ou vagit…

Bref, Gilles, qui garda le nom de son père, ROUSSEAU, suivit une scolarité courte. Courte, puisqu’après le collège, il s’orienta vers le paysagisme. Premier bon point pour lui. Il avait déjà compris qu’une scolarité longue est souvent une perte de temps. Et Gilles était pressé de discuter avec ses nouveaux prochains amis, les arbres.

Cette foi universelle ne lui vint pas par message divin, elle lui fut inculquée par son maître spirituel dès son plus jeune âge (peut-on lire sur son autobiographie), son gourou, Dédé le Spiritueux, qu’il rencontra par destin au bar du collège. Gilles se souviendra toujours de la première phrase et première quête adressées par Dédé ce jour  où leurs chemins se croisèrent.

-« Hep, gamin ! Tu peux ramasser mon œil de verre sous le comptoir, le parterre est trop bas pour moi aujourd’hui, hips ! »

Voilà, la rencontre fut officialisée.

Gilles le disciple appris le respect de la nature, le vivant dans l’inerte, les sons des aphones, les signes dans les troncs.

Après avoir fait le tour de son métier de paysagiste, Gilles trouva un emploi dans un laboratoire pour trier des semences. Selon le type de labo, les semences peuvent avoir des caractéristiques différentes. Là, vraisemblablement, nulles paillettes, mais des germes et des graines pour base de tri.

Dans cet endroit, gilles appris, fallait-il être vif d’esprit, que la vie pouvait exister dans l’infiniment petit que sont les graines (Mildiou ! comment réagiras t-il en entendant parler de la nanoscience ?)

Bon, n’anticipons pas, poursuivons…

Où en était La Tique ? Ah oui, A force d’avoir serré la paluche aux arbres, demandé des nouvelles de la famille aux hêtres, partagé les glands avec les chênes et parler travail avec les boulots, Gilles ROUSSEAU voulu s’occuper de ses propres racines.

De recherches en prospections, il finit même par entrer en contact avec ses ancêtres. A l’heure, où sitôt adolescent, on cherche à s’affirmer et rompre avec ses parents, Gilles retrouva Rahan.

Didier le spiritueux avait trouvé un digne héritier !

Puis, tout s’enchaîna très vite, parution d’un ouvrage « « La Jumellière au XVIII ème », puis, direction vers une filiale d’énergéticien, kinésiologie, sonologie … J’en passe et des meilleurs.

En 1999, un ange lui tapa sur l'épaule pour lui conseiller d’ouvrir une boutique, une librairie spirituelle (attention, j’y suis allé pour essayer de trouver l’almanach Vermot de 1975, ben impossible même de se le faire commander !) Cette merveilleuse ville de Cholet vit donc M ROUSSEAU et son ange la doter d’une boutique enviée par tout le Maine et Loire.

Voilà, en résumé ce qu’a bien voulu nous dire Gilles Rousseau sur sa biographie en ligne.

Sur son blog, nous pouvons trouver des exercices  dans lesquels nous pouvons apprendre qu’en étant pur à l’intérieur, ben on pourra avoir de l’eau potable au robinet.

Que chez le peuple Bishnoïs, il faut laver le bois pour ne pas brûler les insectes qui nichent à l’intérieur. Par contre je n’ai pas trouvé comment allumer un feu avec le bois mouillé, ni les petits tubas pour pas que les ch’tits insectes ne meurent noyés pour ne pas périr incinérés.

 

Enfin, La Tique a passé un bon moment ici.

Vous qui êtes en recherche spirituelle, viendez là. Dans tous les liens disponibles, ce serait étonnant que vous ne puissiez y trouver quelques réponses.

Par curiosité, La Tique a voulu tester la puissance de ce blog. Elle a fermé les yeux, s’est posée une question et a cliqué au hasard sur le blog de Monsieur ROUSSEAU.

Question : Dois-je continuer ce blog « La Tique est là ?

Réponse : 13° Ne pas dénigrer, déprécier derrière le dos, quelqu'un.

Super, je continue…

22 juin 2012

PAKITA ET SON BOUDOIR

www.pakita-boudoir.com

 

Pourdieu, le seau est plein.

Je suis sur le divan de mon psycho, et m’épanche sur ma dernière aventure.

Tiquemund, mon psycho-tique, tout en m’apportant un nouveau récipient me regarde d’un air condescendant que l’on pourrait traduire par « Quand je vous demande de vous épancher, c’est une métaphore, merci de garder votre contenu gastrique dans votre fort intérieur » auquel je réponds avec mon œil gauche (le plus expressif) « J’aimerai bien t’y voir, écoute bien mon histoire, tu comprendras… beurk »

Approbation de Tiquemund par un hochement de mandibules pour me montrer qu’il a bien compris mon message silencieux, analyse du nouveau récipient, estimation de celui-ci à tenir encore un peu. Puis, invitation à m’allonger sur le poil.

 

« Je vous écoute »

Cette phrase déclenche le début de la séance tarifée.

 

Alors, je raconte ma visite dans l’univers « boudoiré » de Pakita

 

Attirée par tant de promesses, un étang avec des habitants, des rats, un philosophe, pleins d’enfants, une bloggeuse musicienne « prolixspleenée », La Tique salivait.

Ca sentait la vie, le mouvement, les couleurs chaudes, bref j’entendais le sang bourdonner tout autour de moi. Enivrée par ces serments qui exaltaient tous mes sens, je me préparais déjà à parcourir les agences capillibilières afin de me dénicher un petit poil-à terre et me préparer une petite retraite douillette.  

Mais l’enchantement passe si vite, surtout chez les tiques. Les regards changent, le chatoyant devient terne, on s’attarde sur les détails au lieu de garder une vue d’ensemble, on écoute le son derrière la musique, on s’habitue au fumet pour ne sentir que le l’odeur que l’on voudrait cacher.

C’est comme ça sur cet espace numérique. Ce boudoir est comme un papier tue-mouche, le mouvement, l’odeur, la couleur attire et si on ne peut plus repartir, ce n’est pas de notre plein gré.

“And she said 'we are all just prisoners here, of our own device “ Eagles

Ce blog a des années d’existence, des années d’immobilisme, des années de passages fantomatiques où l’on vient « par habitude ou parce que c’est pratique de pallier la solitude en buvant à la même barrique » HF THIEFAINE

Ce blog est peuplé de rats infantilisés qui rêvent de faire de la balançoire devant un étang peuplé d’insectes sous Prozac.

Ce blog est un piège où l’on vient par curiosité ou par hasard, on s’attarde par politesse et on reste par paralysie.

Il m’a fallu user d’un stratagème pour fuir loin de ce cercle, une bonne cuillère de pesticide pour bénéficier d’un rapatriement sanitaire par ACARI-ASSISTANCE

 

Voilà, Dr Tiquemund, Voilà pourquoi je vous ai rempli votre seau, le poison était violent.

Pardon ? Le second récipient ? Non, le poison, là, n’y fut pour rien, c’était juste le souvenir de ce boudoir.

 

Dernière minute :

Certains disent que c'est moi qui ai piqué Nelson en janvier 2011. Je tiens à démentir, j'étais à la piscine ce jour là.

Ma cousine, par contre pourrait revendiquer cet acte. Ma cousine à toujours été gloutonne, et le sang de rat ne la rebute pas...

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20 juin 2012

ISSU DE SOI

Cedric

 

 

http://issuedesoi.blogspot.com/

 

Ah, le plaisir de la chasse…

D’abord, trouver LE coin idéal, se fondre dans le décor, se transformer par mimétisme en « rassurance », en invisible, en insoupçonnable, devenir un figé imperceptible qui ne sera repéré que par l’inéluctable.

Soudain, un inconnu vous offre des veines.

Existe-t-il quelque chose qui pourrait assombrir le plaisir, les excitations de l’affût, de la surprise de la proie, de  l’abandon de celle-ci devant l’inexorabilité ?

Malgré tous ces jours de disette vécus à sauter de blogs insipides en blogs insignifiants, La Tique ne s’imagine pas une seconde se passer de cet excitation qu’est la chasse.

 

Et là, toute gavée de sa dernière victime, La Tique, repue, limite en RTT (Repose Toi la Tique) se voit titillée par un adepte de Léopold Von Sacher-Masoch se vantant d’être insensible à la douleur tout en prônant bannière de ne pas le croire (La croire et la bannière)

Le croyez-vous ?

 

Ah, Cédric, porteur de frustrations, priveur d’excitations…

Etes-vous conscient de la malséance de venir soumis face au chasseur ?

 

D’un bond, du blog des Pestes qui Taclent, il fut aisé de poser ses pattes sur la peau de votre espace au sein duquel vous siégez, offert, impatient, surplombant ce qui semblait n’être qu’un désert nocturne.

 

Là, La Tique se demande si elle a bien fait de s’aventurer par ici, le noir, le désert et un maso insensible, tout ça respire le piège.

Serait-elle devenue gibier ?

Les conditionnements prirent immédiatement le dessus. Trouver un endroit à plusieurs sorties, s’immobiliser, se fondre et attendre la certitude de l’absence de danger.

Observer d’abord ces étranges lumières douces qui tentent de se détacher du fond obscur, laisser s’habituer le scutum aux variations lumineuses.

 

Tout en surveillant les mouvements du Cédric qui avait revêtu une tête de smiley clin-d’œil, La Tique commença à déchiffrer ces luminosités.

Une petite phrase, sympa.

Une seconde, m’ouais, ça passe.

Encore une, La Tique sourit.

Pis une autre, encore et encore…

Cédrix, que nos ancêtres les gros doigts auraient appelé le Barde Prolix et que nos jeunes surnommeraient Barde Simpson.

Cédrix, dont on pourrait dire que les coups de fouet revigorent aussi les neurones.

Ben Cédrix, une fois habitué à votre univers, on se dit que venir ici, de temps en temps boire cet encre ne serait pas une mauvaise idée pour se changer les idées, pour réaliser que faire court n’est pas si aisé et que l’essentiel reste dans le condensé (Chose que ne sait pas faire La Tique)

Sur ce, pour revenir, il faut repartir.

Mais aujourd’hui, c’est jour de fête, alors, avant de se tirer, La Tique va faire appel à ses synapses et vous offrir, cher Cédric, quelques petits cadeaux improvisés. 

 

 

-« Quelqu’un qui cherche à savoir l’heure par peur d’être en retard, perd du temps. »

-« Un pédicure et une manucure ont fait des pieds et des mains pour vernir leur union »

-« Les gens d’honneur ne sont pas légion »

-« Quand on est une graine de voyou, il ne faut pas s’étonner de se faire planter »

 

Voilà, c'est pour vous, pour d’éventuels jours de disette (ce qui serait étonnant) et vous remercier de votre accueil sur votre espace.

 

 

 

 

19 juin 2012

VU DES COLLINES

vudescollines

 

 

 

http://je280950-vudescollines.blogspot.fr/

 

Au hasard de ses errances, dont le seul but est de trouver de quoi bouffer, La Tique aperçut une jolie colline, arborée, fleurie, avec des herbes assez hautes pour espérer se camoufler aisément et attendre dans une quiétude somnolente une proie riche en encre qui ne rechignerait point trop à la laisser ronronner entre ses mots.

Mais tout obnubilé par ce bucolique paysage, elle ne vit qu’au dernier moment ces piliers de béton que délimitaient quelques miradors armés aux pieds desquels virevoltaient moult bergers teutons aux poils si rêches que son appétit disparut aussitôt.

Elle aurait du lire le panneau à l’entrée, « ...Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane » mais bon, la nuit et le brouillard en train de se lever, l’obligea à trouver un endroit où poser ses petites pattes velues.

Et là, tapis sous quelques feuilles de pissenlit, La Tique observa la vie du camp… euh, de la colline. Ben non, du camp. Ce qui vient de me faire penser que le fameux régime du camp était déjà en place bien avant que les obèses occidentaux ne l’adoptent.

Le chef des lieux, Jacques ETIENNE, déambulait, avec l’aisance d’un homme d’expérience, parmi quelques milliers (la centaine de ce millier fut atteint tantôt) d’ombres. Certains aux rires gras, d’autres aux larmes sèches, ou encore, leurrés par le décor, tournés vers le pont levis, redoutant qu’il ne soit plus baissé.

Et là, La Tique fut agacée…

Jacques ETIENNE écrit bien, très bien. Belle maîtrise du mot, une construction plaisante et l’humour facile qui fait frissonner, malgré soi, ses zygomatiques. Non pas qu’il soit agaçant de trouver belle écriture, ce n’est pas si légion au milieu de ces blogs de vains écrits ancrés dans la rubrique « Poésie et Littérature »

Non, ce qui est irritant, c’est de trouver quelques qualités à des êtres dont les différences vivent dans la « fondamentalité ».

 

La Tique a lu, La Tique a rit, La Tique s’en va…

 

Dans ce cercle du non respect de l’autre dans lequel gravitent quelques plumes nauséabondes, même pour les acariens, La Tique ne sent pas la force de chercher querelles pour imposer points de vues et autres certitudes. Elle cherche à comprendre, simplement, comment, tout en étant érudit, on puisse ne pas réaliser qu’être d’une nationalité ou d’une autre, n’est affaire, en grande majorité, que de chance. La chance de ne pas être somalien, de Corée d’en haut, grec…

Oui, La Tique cherche à comprendre comment un français de sang puisse éructer sa nationalité acquise sans mérite au lieu de partager sa chance avec ceux-ci ou ceux-là qui auront la pudeur de ne pas en échanger un peu avec leur malchance.

 

Monsieur Jacques ETIENNE, j’ai appris que j’aimais vous lire tout en devinant que je détesterais vous entendre penser.

Mais d’un autre côté, ce qu’aiment ou détestent les tiques… je peux comprendre que l’on s’en batte les mandibules.

 

 

 

18 juin 2012

LES PESTES TACLENT

http://lespestestaclent.blogspot.fr/

 

La Tique fut attirée par une grande agitation. De celle qui lance des vibrations autant délectables pour les acariens que désagréables pour les humains.

Depuis quelques jours, La tique s’est posée sur ce blog et s’abreuve d’un nectar rarement disponible sur cet espace « blogosphérique »

C’est du Sergio LEONE, du TARANTINO, ça part dans tous les sens, coups dans le dos, et du sang partout. Attention, pas rouge le sang, mais noir, bien noir, à l’encre de chine, indélébile (certains blogs ne s’en remettront pas, un d’entre eux en est mort)

Ca ne rigole pas chez Les Pestes !

 

Les Pestes, elles sont deux ou un(e) schizophrène.

Sue DEGAINE qui tire avec des mots d’une grande précision ;

Martine de PIN BEURHé qui dévore ses proies comme un gamin son goûter.

Il, elle, elles, ils sont redoutables et auraient leurs places dans La chevauché sauvage ou Inglorious Bastard.

 

Mais pour faire un bon film, il faut des protagonistes à la hauteur des têtes d’affiches. Et là, La Tique s’en frotte les pattes.

Ce blog tout jeune, vraisemblablement crée pour mettre en face de chacun la réalité que leurs blogs respectifs ont bien voulu montrer, bref ce blog tout jeune créé pour appuyer là où ça fait mal, s’est trouvé une bloggeuse devenue victime puis veuve de blog. Les amis, copains sont venu aider, ont certainement regretté ou pas encore… voir même compris le sens de l’amitié pour décider que l’amitié sincère était incompatible avec le monde virtuel.

Bref, La première victime fut une certaine ELLA B. dont la résistance fut aussi brève qu’épique… En effet, son blog s’éteint en même temps que Le regard de Monsieur Thierry ROLAND (Là, Les Pestent n’y sont pour rien)

On peut dire qu’ELLA B et Thierry ROLAND vont laisser dans leurs domaines respectifs un grand vide. Vide qu’ils n’ont pas su combler de leur vivant d’ailleurs.

Puis, Vint le tour de Célestine TROUSSECOTTE, qui sous les coups de butoirs des deux garces « tacleuses » finit presque, à bout de force, par s’excuser d’avoir publié un ouvrage, même à titre d’auteur par un petit éditeur belge. Faut-il avoir été entraîné par le fond pour en arriver à s’excuser de si peu !

Au milieu de ce carnage, des personnalités virtuelles font des apparitions épisodiques. Comme dans tous les longs métrages, il faut des figurants avec des particularités pour garder les Tiques en haleine.

Alors, pour le générique de fin, on trouvera Cédric le maso qui apporte lui-même son fouet, un itinérant qui n’arrête pas de s’arrêter, un ou une K qui, vraisemblablement vexé(e) de ne pas être une cible, s’invite aux réunions, déguisé(e) en dinde, et d’autres encore sans envergures pour figurer sur ce billet.

 

Vous comprendrez pourquoi La Tique a planté son hypostome sur cette peau bouillonnante et se gave de ces coups de claviers noircis par ce sang d’encre.

 

Allez, trois petites phrases avant de terminer ce billet.

La première, à destination des bloggeurs, c’est que ce monde de blog ne sert qu’à nourrir les parasites affamés, Les importances n’existeront jamais ici.

La seconde, à l’attention des deux garces ou du schizophrène habillé(es) du manteau de "pestes", ce sont mes remerciements pour toutes ces ébullitions qui me permettront d’avoir substance à mettre sous les chélicères.

La dernière, merci à tous, jusqu’au dernier des pélicans pour ces agitations revigorantes.

 

Allez les Pestes, fossoyez moi l’espace, j’aurai toujours faim.

 

 

 

 

17 juin 2012

Il paraîtrait...

http://www.ilparaitrait.com/

 

IL PARAITRAIT...

Tout est question de point de vue...Eric Guillotte

 

 

La Tique s’abreuve à des suppositions, goulûment, sans même s’en apercevoir.

Il paraîtrait que ces bestioles n’ont jamais cette sensation de satiété, ce besoin d’avoir un équilibre énergétique calculé entre dépenses physiques et apport calorique.

Ben non, La Tique se pose, se goinfre, parasite et se barre ou meurt quand il n’y a plus rien à pomper.

 

La Tique s’est accrochée à ce blog de Monsieur GUILLOTTE, Eric de son prénom.

D’abord un survol curieux puis le désir de goûter quelques gouttes d’encre numérique pour enfin se poser et découvrir au fil des phrases un vrai talent d’écriture, de recherche et la pointe d’ironie qui finit d’habiller les rédactions.

 

C’est court, plus long serait moins bien.

C’est concis, plus étoffé ferait perdre la précision.

C’est original, que dire d’autre ?

 

Et là, je me dis qu’avec ce talent et cette idée, ce blog doit être saturé de visites et de commentaires. Ben non, un pauvre compteur de visites s’ennui sur la droite, attendant de s’incrémenter comme une bête (421 visiteurs à ce jour), les commentaires restent figés sur le zéro !

 

Tout s’explique sur la médiocrité des blogs, l’outil est là, mais le talent si rare se noie dans la fange des égos sinistres illustrés par des pages de riens.

 

Voilà un blog riche, à survoler régulièrement et à encourager.

Ce n’est pas si fréquent.

17 juin 2012

LOULOUFILOU

 

 

http://louloulefilou.canalblog.com/

 

Pour son premier passage, La Tique s’est posé sur une peau moite.

Attention, La Tique aime bien la moiteur, c’est pour cela, sûrement, qu’elle s’est mouillée les pattes sur ce blog.

Toute salivante, la trompe en érection, avec la promesse d’une bonne lampée, La Tique a « feuilleté » le blog de Louloufilou qui, par son titre « J’aime contrarier » laisse envisager la promesse d’une critique de l’actualité qui dérangerait celui qui viendrait y poser les yeux.

Ben non !

Il n’y a rien !

Enfin si, il y a des phrases…

On peut aussi sentir quelques frémissements dans des jeux de mots qui feraient pâlir d’envie Thierry ROLAND (surtout depuis le 16 juin de cette année)

 

Enfin, bref, On sent le potentiel de ce filou de Loulou, on sent qu’il veut faire bien, on devine qu’il a l’air satisfait de son petit groupe de supporters fervents.

On discerne l’apprenti gourou qui cherche à distiller ses messages contrariants à ses adeptes qui trépignent d’impatience quand à savoir comment réagir face à l’actualité du jour.

 

« j aime contrarier

Satire de notre société sans méchanceté et avec humour Enfin j'espère ! »

 

C’est bien, c’est accrocheur, attirant, mais Loulou, faut y aller ! Soit incisif, développe ! Tes phrases sont trop courtes pour être malhonnêtes. Tes assemblages sont trop conformes pour être satiriques,

Quant à la méchanceté, c’est avec ça que tu devrais remplacer ce soi-disant humour que tu espères avoir intégré dans tes dissertations référencées sous des catégories que tu qualifies « d’humour grinçant » ou « d’actualité humoristique »

 

Bref, Loulou, on sent que tu y es presque, tout en constatant que tu n’y es pas du tout.

C’est rageant pour les tiques ça !

 

Allez, fait toi plaisir, contrarie nous, satirise à tour de bras, soit méchant, mais avec de l’humour…

La tique est persuadée que tu t’éclaterais et ferais briller les yeux de tes groupies si tu te foulais un peu les neurones.

Ou alors, change le titre de ton blog…

 

Par exemple :

               

« j aime pas écrire

Mais tous mes potes ont un blog, alors pourquoi pas moi… »

 

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